De moi à moi en dehors de la conscience. C'est plutôt un rencontré dans le vécu.
C'est ainsi que je vis normalement (mot stupide) dans le quotidien et du quotidien. Mais je fais appel à une culture, la Grèce de Périclès au IVe siècle avant JC et tout le bazar qui s'ensuivit par dessus l'épisode de ce Jésus de Nazareth pour qui j'ai un faible. Savait t'il qu'il ouvrait une pensée féconde ? J'en doute. Donc le promeneur que je suis va de l'admirable Homère à Vezelay et ses arc-boutants romans, au guépard, au curé de Carry que je trouve intéressant et étrange Michel Savalli, à la récente Nina dont un petit débat dans la nuit d'Aout m'a fait dire: je me régale.
Reste ce temps retrouvé qui foisonne en réalité passée mais présente. Je suis là et je m'y retrouve dans cette fameuse mystification de la conscience de soi.
Reste ces répetitions soudaines que sont les souvenirs douloureux qui accompagnaient la perte d'un être humain ou non dans ce qu'il est convenu d'appeler la mort.
Reste cet avenir qui se déploie, issu de ma volonté et d'une imagination créatrice (Bergson).
Reste tant et tant.
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