Vers le milieu des années 50, j'avais décidé de faire un reportage sur ce Saint Trop' naissant. J'étais logé chez un ami et camarade hôtelier. J'étais allé jusqu'à la grande plage déserte, je m'y étais baigné et ressorti très vite, l'eau était très froide et je n'aime pas ça. Au soir j'avais rendez-vous chez Senequier qui grandissait à peine. Sur le quai, mon hôtelier me dit tout à coup: " tiens voilà Colette. Je la vis forte, charpentée, avec une incroyable chevelure. Mon hôte la connaissait. "Ah vous êtes journaliste, me dit-elle, que venez vous faire dans ce coin perdu ? Pour moi ? c'est beaucoup trop mais je pourrais vous recevoir à la Treille Muscate. Tout le monde connaît le chemin."
J'ai du repartir de St Trop' le lendemain, rappelé par des dirigeants auxquels St Trop et peut-être Colette ne leur disaient pas grand chose.
C'était l'époque où Maurice Thorez avait appelé à produire le charbon avant tout pour aider au redressement du pays. Il disait aussi: "Il faut savoir arrêter une grève"
A bord du Litva avec Maurice Thorez et ceux qu'il m'avait présentés comme les apôtres, ses fils Jean, Pierre et Paul.
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